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Qui sommes nous ?
Le centre de référence pour la maladie de Fabry et les maladies héréditaires du tissu conjonctif a été labellisé en 2017 par le Ministère de la Santé.
Clinique (suite)
La maladie de Scheie est une pathologie de l’adulte, certainement sous-diagnostiquée, alors qu’elle intéresse les médecins généralistes, les rhumatologues et les chirurgiens orthopédiques.
Les symptômes ne commencent à apparaître qu’après l’âge de 5 ans et le diagnostic n’est généralement fait qu’entre 10 et 20 ans. Les jeunes adultes peuvent s’accommoder un temps de leur maladie, mais l’on constate volontiers une aggravation exponentielle de la symptomatologie et du handicap après l’âge de 30 ans.
Ici, l’intelligence est normale et la stature sub-normale.
Les traits du visage sont assez caractéristiques mais beaucoup moins évocateurs que dans la maladie de Hurler.
La clinique est essentiellement rhumatologique, dominée par des raideurs articulaires présentes dans 90 % des cas. Les mains sont déformées en griffes, les pieds sont raides avec un certain degré de malposition. Il existe un genu valgum, et le bilan radiologique peut éventuellement mettre en évidence une dysostose multiplex a minima.
Ces patients peuvent également souffrir d’une pathologie valvulaire, notamment aortique, et/ou d’une atteinte bronchique obstructive responsable d’apnnées du sommeil. La viscéromégalie est discrète. Des opacités cornéennes et des otites chroniques peuvent être observées.
Ces anomalies, moins flagrantes, sont donc moins aisément diagnostiquées. Pour que les patients puissent profiter des bénéfices de l’enzymothérapie, il est essentiel que les médecins évoquent la maladie de Scheie devant tout patient adulte qui présentant une taille inférieure à la normale, avec des mains en griffe, des déformations et des raideurs articulaires.
Le phénotype Hurler-Scheie occupe une position intermédiaire. L’intelligence est normale ou sub-normale, les traits du visage sont caractéristiques du phénotype hurlerien, la taille finale des adultes ne dépasse qu’exceptionnellement 1 m 55. Les déformations en griffe des mains, l’hépato-splénomégalie, les otites chroniques et l’opacification cornéenne sont présentes. L’encombrement bronchique peut provoquer des apnées du sommeil.
Le gène de la MPS I se situe sur le bras court du chromosome 4, en 4p16, à proximité du gène de la chorée de Huntington. Il comporte 14 exons.
De très nombreuses mutations ont été découvertes. Deux d’entre elles, W402X et Q70X, sont récurrentes, rendant compte de plus de la moitié des cas de MPS I dans les populations caucasiennes. En revanche, elles n’ont pas été retrouvées au Japon, en Israël ou au Maghreb. La mutation P533R est, quant à elle, très fréquente dans les populations méditerranéennes.
Service d'écoute et d'information
Une infirmière dédiée est à la disposition des malades et de leur famille pour aborder les différents problèmes rencontrés dans le cadre des pathologies prises en charges dans le centre de référence. Elle est sensibilisée aux maladies génétiques et au contexte particulier lié à leur caractère héréditaire.
Mobile : 06 27 94 23 19
Service
de génétique Médicale
104, Boulevard Raymond Poincaré
92380 Garches
Mobile : 06 27 94 23 19
Mail : dominique.germain@uvsq.fr
PATHOLOGIES
- La maladie de Fabry
- Le Pseudoxanthome élastique
- Les syndromes d’Ehlers-Dalos d’origine métabolique
- La Mucopolysaccharidose de type I
- La Mucopolysaccharidose de type II ou syndrome de Hunter
- La Mucopolysaccharidose de type VI ou maladie de Maroteaux-Lamy
- La Glycogénose de type II ou maladie de Pompe
- Le Syndrome de Goltz